On accuse souvent l’ouest parisien et particulièrement le département des Hauts-de-Seine, de ne pas être une terre de vélo. Ces banlieues chics sont souvent perçues comme étant le fief des grosses voitures. Pourtant, cela pourrait bien changé en 2024. Vallée Sud Grand Paris vient en effet de signer un pacte avec neuf associations locales d’usagers de la bicyclette, pour développer l’usage du vélo. Et le plan est d’envergure ! Il ambitionne un développement des infrastructures visant à passer de 175 km de pistes cyclables à 250 km.
En finir avec les discontinuités dans les Hauts-de-Seine
Ce développement va se faire sur l’ensemble des 11 communes des Hauts-de-Seine rassemblées sous la bannière Vallée Sud Grand Paris. L’objectif est de permettre aux cyclistes de rouler sereinement, de Châtillon à Anthony en passant par Montrouge, Malakoff, Clamart, Bagneux, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson, Bourg-la-Reine, Sceaux et Châtenay-Malabry. Le plan, élaboré en collaboration avec les associations, vise donc à réduire les discontinuités de parcours, sources de danger. Objectif, créer une cohérence cyclable avec l’installation de pistes bi ou unidirectionnelles.
78 km de création de pistes cyclables
Un projet d’envergure qui, avec la création de 78 km cyclables supplémentaires et la remise en états de 55 km existants, entend porter la part modale du vélo dans les déplacements quotidiens des Altoséquannais à 10% d’ici 2030. Cela passera donc par l’installation de terre-plein mais aussi une multiplication des places de stationnements sécurisées (1000) et libres (6000) pour les vélos.
Les Hauts-de-Seine, un territoire à unifier
Pour rappel, Vallée Sud Grand Paris est une structure intercommunale créée en 2016. Ce territoire est né de la fusion des communautés d’agglomération de Hauts-de-Bièvre, de Sud de Seine et de la communauté des communes de Châtillon-Montrouge. Il abrite 395764 habitants dont 30% travaillent au sein du territoire.
