Décrétée par l’ONU en 2018, la journée Mondiale de la bicyclette a dorénavant lieu tous les 3 juin. Elle a pour objectif de développer une culture du cyclisme au sein des sociétés modernes afin d’en promouvoir la prospérité et les opportunités économiques sans oublier ses bienfaits environnementaux et pour la santé. Une initiative louable mais à peu près aussi futile qu’une journée de la femme.
Une journée, ce n’est pas raisonnable !
En effet, au même titre que les femmes devraient être honorées au quotidien et saluer pour leur capacité de travail bien au-delà de la moyenne avec leurs journées à tiroirs (boulot, repas, course, ménage, gestion des enfants…), le vélo devrait également être reconnu d’utilité publique à l’heure où il devient essentiel de prendre des mesures efficaces contre le réchauffement climatiques et les émissions de CO².
61% des Français ont peur de faire du vélo
Alors oui, les officiels ont beau jeu en annonçant à la veille de cette journée du mondiale du vélo que sa pratique au quotidien augmente tout comme le nombre de vélo vendus. Pourtant un dernier sondage Ipsos montre que, pour 61% de Français, la pratique du vélo constitue encore quelque chose de dangereux.
Le vélo, pour lutter contre la congestion automobile et la pollution
De fait, les chiffres relatifs aux déplacements à vélo effectués en France ou au nombre de vélotafeurs du quotidien plafonnent ou, tout du moins progressent à une lenteur désespérante. Pourtant, il y a urgence à en développer la pratique pour limiter les émissions de CO² issues du trafic automobile et responsables du réchauffement climatique.
Développer les aménagements tout au long de l’année
Chaque jour de l’année devrait être la journée du vélo avec la prise de décisions visant à améliorer la qualité de circulation des cyclistes sans que ces derniers n’aient besoin de rouler sur les trottoirs pour se sentir en sécurité au détriment de celle des piétons.
Cela doit donc passer par la mise en place d’aménagements sécurisés, de signalisations dédiées avec, par exemple, des feux cyclistes passant au vert quelques secondes avant ceux des voitures (cela inciterait peut-être les cyclistes à s’arrêter) mais aussi des points de parking sécurisés pour permettre aux cyclistes de laisser leur vélo l’esprit serein.