Alors que JC Decaux, par le biais de sa société Vélocity est en plein démontage de ses stations afin de laisser place nette pour l’installation des Vélib de seconde génération, gérés par la société Smoovengo, les usagers râlent… Et pour cause ! Il devient de plus en plus galère de trouver un Vélib à emprunter et encore plus de lui trouver une place pour le garer convenablement. Bilan, les usagers dépassent leur temps d’utilisation et ils se retrouvent débités de sommes simplement liées au surplus de temps qui leur a été nécessaire pour trouver une borne libre. Du même coup, les coups de téléphone sur le serveur Vélib ont été multipliés par deux, passant de 40 000 à 80 000 par mois. Heureusement, la société JC Decaux joue la carte de l’apaisement en assurant le remboursement des sommes prélevées lorsque les plaignants sont de bonne foi.
Quoi qu’il en soit, il est évident qu’à l’heure actuelle, le service sur lequel Vélib s’était engagé à avoir des stations distantes les unes des autres de 300 mètres maximum, n’est plus assuré. Et ça, les abonnés ont bien du mal à l’accepter. C’est la raison pour laquelle, fin novembre, le conseil de Paris à évoquer la possibilité de la mise en place d’une indemnisation à l’attention des abonnés Vélib. « Il est important que le vélo conserve une image positive » plaidait, à la sortie de ce conseil l’élu David Belliard. Mais pour savoir quelle forme prendra cette indemnisation (remboursement d’une partie de l’abonnement, prolongement de celui-ci…), les abonnés devront se montrer patients et attendre le début de l’année 2018.