Entrée en vigueur en février 2016, l’indemnité kilométrique vélo repose aujourd’hui sur le volontariat. Autrement dit, seules quelques entreprises désireuses de s’investir dans les mobilités actives l’ont effectivement instauré. En 2017, 85 sociétés ou collectivités seulement l’ont mis en place. Cela représente 150 000 employés, soit 0,5% des actifs !
Mais les choses pourraient rapidement évoluer en 2018 suite à l’annonce faites par la ministre des Transports, madame Elisabeth Borne, en clôture des Assises de la Mobilité, d’un « plan vélo national ».
Faisant suite à cette annonce, le député Matthieu Orphelin a remis dans les mains de la ministre des transports une note pour rendre l’IKV obligatoire. Cette note, établit en collaboration avec des représentants de la FUB, de la fondation pour la Nature et l’homme et La Fabrique Ecologique vise à prouver que les bénéfices apportés par la généralisation de l’IKV sont supérieurs aux dépenses engendrées. Il semblerait en effet qu’une mesure visant à indemniser les salariés qui se rendent au travail à vélo pourrait faire économiser 29 millions à la Sécurité Sociale. Cela se justifie par le fait que les salariés qui viennent travailler à vélo posent 15% d’arrêt maladies de moins que leurs collègues. Ils verraient également leurs risques de cancer divisés par deux !
Outre l’aspect sanitaire, une telle mesure permettrait également d’améliorer le cadre de vie des urbains en diminuant de façon non négligeable le nombre des voitures en ville et, par conséquent tous les aspects qui lui sont attachés à savoir la pollution, le bruit et l’accidentologie.
Alors la mise en place d’une indemnité kilométrique vélo… Une actualité à suivre en 2018 !