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Vélo en free-floating, la fausse bonne idée ?

Gobeebike, Obike, Ofo… Il y a un an à peine, on les voyait débarquer dans les rues de Paris, profitant des ratés du nouveau Vélib’ parisien. Mais aujourd’hui, force est de constater que les vélos en Free floating ont du mal à perdurer dans les rues de Paris. Vandalisme, concurrence des trottinettes électriques en libre-service, modèle économique peu viable… Trois des quatre grands opérateurs qui ont déballé des flottes de vélos à Paris, ont déjà remballé le matos. Les vélos verts de Gobeebike ont duré 5 mois. Puis ce fut au tour de Obike de renoncer. Et là, au début de la semaine, le 17 décembre, l’opérateur chinois OFO, propriétaire des vélos jaune, annonçait sur Twitter la suspension de son service dans la capitale :

Le service #ofo est malheureusement en pause 😢
Nous vous tiendrons au courant, entre-temps aidez-nous à repérer d’éventuels vélos abandonnés (envoyez-nous les adresses en DM, merci 🙏🏼) https://t.co/89rGBc8LiV

Aujourd’hui, seul Mobike est encore en course plus quelques opérateurs plus confidentiels. Et dire que quelques semaines après leur implantation nos élus partaient en guerre contre ces nouveaux usages qui polluent les trottoirs du fait de l’absence de stations. Ils ont du en perdre du temps en réflexion alors qu’en fait, il suffisait d’attendre que la sélection se fasse d’elle même.

Néanmoins, on peut regretter un tel fiasco car plus il y a de vélos à disposition plus on a de chance de voir des cyclistes en ville. Encore faut-il alors proposer des aménagements continus qui donnent envie aux nouveaux velotaffeurs de renouveller l’expérience.