Neige, température négative, humidité de l’air…, toutes les conditions sont réunies pour nous inciter à laisser notre vélo au parking. Pourtant, avec un bon équipement et une conduite adaptée, le vélo reste un excellent moyen de déplacement.
Bien s’équiper
Pour prendre du plaisir à vélo, même en hiver, il est important d’acheter le vélo qui vous convient. Pour un itinéraire inférieur à 10 kilomètres aller-retour, inutile de dépenser une fortune dans un vélo. On trouve des vélos légers, confortables et bien équipés à moins de 800 euros. Le vélo choisi doit disposer d’un bon éclairage et de pneus de qualité, de préférence pas trop fins pour assurer une bonne adhérence sur sol mouillé, voire gelé. S’il n’en est pas pourvu, on équipera le vélo de garde-boue et d’un porte-bagages toujours très utile pour accrocher une sacoche.
Bien s’habiller
Pour combattre le froid, le premier réflexe est d’empiler les couches. Une bonne stratégie à condition de bien les choisir pour ne pas entraver l’évacuation de la transpiration vers l’extérieur. Si l’évaporation est bloquée, l’eau ruisselle sur la peau, accentuant la sensation de froid. Donc, oui à l’accumulation, mais en respectant la règle des trois couches : un tissu technique ou de la laine Mérinos respirante contre la peau pour favoriser le transfert de l’humidité vers les couches extérieures afin de maintenir la peau sèche; une couche isolante de type polaire ensuite pour conserver la chaleur produite par le corps pendant l’effort tout en étant respirante; un coupe-vent imperméable enfin pour se protéger du vent et de la pluie tout en évacuant là encore l’humidité.
Couvrez-vous la tête
Environ 30% de la chaleur corporelle s’échappe par la tête. Il est donc essentiel pour ne pas prendre froid, de se couvrir la tête. Lorsque les températures restent au-dessus de 5°C, le casque seul peut suffire à garder la tête au chaud à condition toutefois d’opter pour un modèle relativement fermé. Lorsque les températures passent en dessous de 5° C, on peut ajouter un sous-casque en matière synthétique pour laisser filer l’humidité vers l’extérieur. Certains modèles de casques peuvent recevoir en option des caches-oreilles. Un bonne option lorsque les températures passent sous le zéro.
Attention à vos mains et vos pieds
Statiques sur le guidon, les mains sont très sensibles au froid. Lorsque les températures chutent, les gants coupe-vent et imperméables, sont indispensables. Nos cousins canadiens conseillent même de privilégier les moufles car les doigts se réchauffent plus facilement lorsqu’ils sont groupés. Il est également possible d’installer des manchons sur son guidon. Pour les pieds, on remise les petites socquettes fines et on opte pour des chaussettes épaisses en laine ou en matière technique (Dexshell).
Adaptez votre conduite
Lorsque les températures passent en dessous du zéro, la prudence est de mise. On n’est jamais à l’abri d’une plaque de verglas. Donc réduisez l’allure et anticipez. Et surtout, soyez légers sur le freinage pour éviter les dérapages intempestifs. Évitez les changements de direction brutaux et de rouler sur les lignes blanches au sol, extrêmement glissantes. Idem pour les plaques d’égout ! Si la neige tombe, pas de panique, le vélo passe très bien dans la poudreuse. Pensez néanmoins à dégonfler légèrement vos pneus pour accroitre la surface d’adhérence.
Emportez une boisson chaude
Pour vous réchauffer en arrivant au bureau ou en cours de route si votre trajet dure plus d’une heure, emportez un thermos avec une boisson chaude. Vous ne le regretterez pas ! Et en plus cela permettra de vous hydrater car en hiver, si la sensation de soif est moindre, l’organisme se déshydrate tout autant qu’en été!