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Hase Bikes fête ses 25 ans

Relativement méconnue en France, la société Allemande Hase Bike, spécialisée dans la conception de vélos spéciaux est née à la suite d’un concours ouvert aux jeunes chercheurs. Aujourd’hui, la société fête ses 25 ans et jouit d’une réputation internationale.

Lorsqu’en 1988 Marec Hase, tout juste âgé de 16 ans, construit son premier tricycle tandem, c’est juste dans le but de pouvoir faire du vélo avec son pote non voyant : « Il n’y avait rien de satisfaisant sur le marché, du coup, j’ai fait de l’autoconstruction. » Un an plus tard, il remporte avec ce tandem le concours « Jugend forscht » (Jeunes chercheurs), qui marque le début d’un parcours absolument unique dans le domaine des vélos spéciaux.
« Les vélos ordinaires ne m’ont jamais intéressé », nous confie Marec qui, encore ado, récupérait de vieux vélos aux encombrants pour en faire de nouveaux engins roulants. « Je me faisais vraiment plaisir. C’est comme ça que sont nés mes premiers tricycles et autres caisses à savon à pédales. Presque tous vraiment utilisables ! »

Success story des vélos spéciaux

En 1994, à 22 ans, Marec fonde « Hase Bikes ». A l’époque, il n’a pas les moyens de s’offrir un atelier digne de ce nom. C’est donc dans le garage de ses parents qu’il construit, en petites séries, un tricycle couché suspendu et un tandem étagé. Ces vélos spéciaux ayant fait leurs preuves au quotidien, la demande ne fait que croître, et il est rapidement à l’étroit dans son garage d’autant plus qu’il a du embaucher pour venir à bout des commandes. En 2001, la société Hase Bikes, alors composée de 8 membres, s’installe dans une des halles classées du site de l’ancienne houillère Hibernia, à Waltrop.

Aujourd’hui, Hase bikes emploie 60 personnes de toutes nationalités

Vingt-cinq ans après ses débuts, Hase Bikes est toujours une entreprise en pleine croissance. Au sein de l’équipe forte à ce jour de 60 personnes, on parle une multitude de langues : le portugais, le russe, le turc, l’italien, le polonais, l’arabe syrien, le néerlandais, le français, l’anglais… sans oublier l’allemand. Pour ce qui est de fidéliser le personnel, Marec n’a pas de souci à se faire. Le turn over est extrêmement faible : le tout premier collaborateur, qui mettait déjà les mains dans le cambouis avec lui dans le garage des débuts, travaille toujours chez Hase Bikes et 18 des employés y ont été formés en alternance. Ce qui soude les membres de l’équipe ? La passion du sport cycliste et l’amour des vélos qu’ils fabriquent.

Marec Hase fondateur de la société Hase Bikes

Le déclic Hase

Les vélos Hase Bikes ne passent jamais inaperçus : des lignes claires, un design intemporel et une technologie haut de gamme. Rien qu’en le voyant, on est pris d’une irrépressible envie de l’essayer. Une fois qu’on s’est assis sur un vélo Hase Bikes, on en veut un pour soi. « C’est le déclic Hase », nous explique Marec en riant. « Même des cyclistes les plus hostiles à la pratique du vélo couché ont eu ce déclic ! » Avec des trikes delta (deux roue arrière, une à l’avant) aux lignes racées, tels que le Kettwiesel, ou avec le Pino – tandem-taxi parental-vélo cargo – Marec et son équipe ont déjà engrangé toute une série de prix, dont le fameux Red Dot Award à trois reprises, avec à la clé la mention Best of the Best, et bien d’autres récompenses très prisées au sein de l’industrie du cycle. Mais ce ne sont pas les récompenses qui font courir Marec Hase. « Remporter des prix, c’est extraordinaire. Mais notre plus grande motivation vient de nos clients ! Quand je vois un enfant qui n’est pas en capacité de marcher et qui tout à coup se déplace de façon autonome sur un de nos vélos, aujourd’hui encore j’en ai la chair de poule», rapporte Marec, qui est avant toute autre choses un passionné de vélo, dont la passion et l’enthousiasme restent intacts et communicatives même après un quart de siècle en tant que chef d’entreprise.

Groupe cible ? Ceux qui veulent et plus encore !

Il existe de très nombreuses raisons de rouler en Hase Bikes (plaisir de rouler en famille, envie de rouler couché plutôt que juché sur une vélo « normal »… Mais l’utilisation d’un vélo couché peut aussi trouver sa justification dans des raisons thérapeutiques. Il faut dire que, dans le domaine du handicap et de la rééducation, les vélos Hase Bikes sont chaudement plébiscités. Dans ce domaine, leur extraordinaire potentiel d’individualisation est un sérieux atout. « Quel que soit le déficit à compenser, cela nécessite une adaptation personnalisée qui va bien au-delà des réglages habituels de hauteur de selle ou de guidon. » C’est pour ces raisons qu’Hase Bikes propose toute une gamme d’accessoires développés par la marque qui permettent d’améliorer le confort d’utilisation, mais aussi et surtout de rendre le vélo accessible à des personnes qui estimaient, jusque-là, ce plaisir impossible. Marec Hase : « Ce sont nos clients qui nous inspirent ; ils nous mettent sans cesse devant de nouveaux défis. C’est eux qui nous motivent pour trouver une solution satisfaisante même aux pires casse-tête. »

Des vélos montés à la main

En 25 ans, une chose n’a pas changé : les vélos Hase Bikes sont toujours montés minutieusement à la main. Ce qui n’empêche qu’entre-temps ils soient exportés en Europe, vers l’Amérique du Nord, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, rares sont les zones du monde où on ne peut pas trouver un vélo Hase Bikes. « Il nous manque encore l’Amérique du Sud et l’Antarctique. Mais nous y travaillons ! »

Reconnaissables avec leur design original, les vélos Hase Bikes sont disponibles dans le monde entier